Etape 1 - Fontainebleau – Champignelles - 100 km
Le départ ce matin fut assez cocasse : rendez-vous était donné à la Gare d’Austerlitz à 06h15 pour Fontainebleau. Nico arrive à la bourre car il a coincé son vélo entre deux portes de métro. Le temps de négocier avec les contrôleurs, lui rappelant au passage que les deux roues sont interdits, Nico se pointe, fait unique, avec 4 minutes de retard. On chope quand même le train. A Fontainebleau, c’est le VRAI départ.
Qui n’a pas duré trois minutes d’ailleurs, Nico, toujours lui, se rendant compte que son casque gênait son sac. Bref, à nouveau quelques minutes pour réglages techniques et re-départ. Au bout de 10 minutes, ben là c’est moi qui déraille… Pour couronner le tout, la selle de Nico lui joue des tours, le malheureux devant s’arrêter tous les quarts d’heure pour effectuer de nouveaux réglages. M’enfin au bout d'un moment on était bien calé et définitivement lancé.
Vers dix heures, petit déjeuner au bar de Lorrez le bocage-Préaux, et pour déjeuner, pour fêter notre départ, nous avons mangé dans un restaurant à Courtenay, ce qui nous a permis de découvrir le veau-en-tête, qui n’est rien d’autre que du pâté.
Après
plus de 100 km parcourus ca y’est nous sommes arrivés à Champignelles,
soit 20 de plus que prévu. Fatal pour Nico qui a fini sur les rotules (sans
parler de ses problèmes aux adducteurs et mollets…). Moi ça va à peu près, mes
douleurs au dos et à l’omoplate ne se sont pas réveillées pour le moment.
Il n'y avait personne pour nous accueillir au gîte des "Maisons Blanches", perdu au bout de Champignelles, bourg lui-même paumé au milieu de l’Yonne. On a réussi quand même à se poser, vu que l’entrée du bâtiment annexe, réservé aux touristes comme nous, était ouverte. Intérieur sympa, très « rustico-rural » si l’on peut dire, assez spacieux, une grande pièce dînatoire et un dortoir d'une vingtaine de lits, évidemment…vides. Oui, y a pas âme qui vive dirait-on et c’est pas plus mal.
Finalement, nous avons mendié à un voisin du coin
un paquet de pâtes et du sel pour pouvoir manger sur place. Repas bucolique
dans le jardin mais résultat de ma soirée désastreux : zéro étoile filante
et de la pluie à minuit, ce qui m’a réveillé, car je m’étais endormi sur
l’herbe.