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Août 2004 : Fontainebleau - Marignane à vélo
18 août 2004

Etape 6 - Chasey sur Ain – X -

Pouvait-on à priori connaître journée pire que celle d’hier où nous avons roulé sans interruption sous la pluie, sous l’orage, sous l’averse, le tout en se coltinant quelques sommets culminant à plus de 800 mètres ? A priori non…sauf que oui. Si mardi ressemblait à un cauchemar, mercredi avait des allures d’enfer.

Tout avait pourtant bien commencé puisqu’au réveil, le ciel s’était complètement dégagé et la route, plate, nous offrait à ses abords ses champs de maïs, avec les Alpes qui se dressaient au loin. C’est après notre première pause, vers 12h00 que tout a changé. Un vent assez violent s’est mis à souffler, en pleine face. Une horreur pour rouler. De plus la route était davantage fréquentée, comme ce bout de D75 qui m’a vu être « aspiré » par le passage d’un camion et m’a fait aterrir dans le fossé, sans gravité heureusement. Ce n’est rien à côté des malheurs de Nico. Une chute stupide (à l’arrêt) inaugurait mal de la suite. Après le repas pris dans un restaurant le long de 75, dans la petite cour ombragée qui était cachée derrière, l’ascension d’une côte lui est restée sur l’estomac, certainement à cause de la mousse au chocolat. Puis ce putain de vent de face a eu raison de ses nerfs, chose compréhensible quand on est obligé de pédaler en 3 ou 4ème vitesse en descente.

Au bout du compte, les deux grosses côtes ont été effectuées à pied (c’est un comble, après avoir vaincu le Morvan et la Saône et Loire) et l’arrivée au gîte (sur un plateau complètement désert mais avec vue imprenable sur le Massif Central) sur le coup des 21h00. Le calvaire de l’après-midi nous a un peu gâché le paysage, car d’un côté s’élevait majestueusement le Puy de Dôme et tout le Massif et de l’autre, les Alpes qui, depuis le matin, nous accompagnaient tout en s’amenuisant au fur et à mesure du chemin parcouru.

L’accueil au gîte fut très chaleureux, une petite mamie nous ayant même préparé un repas assez copieux dans une salle à manger sombre et beaucoup trop grande pour deux et où l’on entendait de dehors le vent souffler ; cela donnait à l’ensemble une atmosphère bien étrange. La nocturne que j’avais prévu de faire s’est réalisée de façon bien involontaire et inattendue. Rouler à partir de huit heures le soir dans un tel environnement est un vrai plaisir : tout est si calme et si paisible… Très bénéfique pour les nerfs en feu de Nico...


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